Jeudi 9 octobre, l’équipe du Conservatoire s’est retrouvée sur le site emblématique des Quatre Lacs, dans le Jura, pour une journée technique centrée sur les équipements pastoraux, essentiels à la préservation des nombreux sites gérés par pâturage extensif, tels que les pelouses sèches et les prairies humides.
Le matin, Bertrand Cotte, coordinateur Travaux, a présenté les différents dispositifs : clôtures, systèmes d’abreuvement, ouvrages de franchissement, parcs de contention… en soulignant les avantages et limites de chacun.
L’après-midi, la visite s’est poursuivie au lac du Petit Maclu, où l’équipe a retrouvé les quatre chevaux Koniks Polskis, fiers membres du troupeau itinérant, en pâturage sur l’une des zones humides préservées par le Conservatoire depuis plus de 15 ans.
L’occasion d’aborder le sujet délicat des techniques de pose des clôtures : choix du système le plus adapté, hauteur et espacement des poteaux, renforcement des angles à l’aide de jambes de force, position des tendeurs, électrification… Chaque détail compte pour un pâturage efficace et durable !
Clément Henniaux, chargé de missions, a enfin présenté la démarche Pâtur’Ajuste, développée par SCOPELA. Adaptée au contexte du Conservatoire, elle vise à accompagner les éleveurs qui le souhaitent dans la valorisation des végétations naturelles des parcelles qu’ils exploitent (prairies permanentes, pelouses et landes sèches, près-bois, prairies humides, marais, etc.). À moyen terme, l’objectif est de co-construire des pratiques de pâturage adaptées aux spécificités écologiques des sites tout en répondant aux objectifs des éleveurs. Une collaboration gagnant-gagnant en somme !
Clément Henniaux, chargé de mission, a enfin présenté la démarche Pâtur’Ajuste, qui vise à accompagner les éleveurs dans la gestion durable de leurs prairies naturelles, en adaptant les pratiques de pâturage aux spécificités écologiques des sites. Une collaboration gagnant-gagnant en somme !
Ces échanges ont été riches et permettront d’améliorer la rédaction des cahiers des charges lors d’appels d’offres et les discussions avec les éleveurs partenaires, indispensables au succès des projets de restauration en cours et à venir.
Photos : ©N. Pettini, C. Lapprand
