Un chantier d’automne bien arrosé à la Combe d’Ain !
Samedi 7 décembre, accompagnés par le Conservatoire d’espaces naturels de Franche‑Comté, les élèves du lycée agricole de Montmorot ont préparé avec brio un chantier nature participatif à Monnet-la-Ville, dans le Jura. Réalisé dans le cadre de leur examen de fin d’année, cet événement avait pour pour objectif de préserver les prairies humides de la combe d’Ain.
Ces milieux naturels sont des reliques du passé glaciaire de la région et elles hébergent des espèces rares et protégées, parmi lesquelles : la grassette vulgaire, une petite plante carnivore, le liparis de Loesel, une orchidée rarissime, ou encore le vertigo des moulins, un minuscule escargot ne dépassant pas 3 mm de long !
Ce chantier était pour les bénévoles l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la biodiversité des prairies humides tout en aidant à sa préservation. Les étudiants ont fait preuve de créativité en proposant un petit jeu entre participants qui a permis de mieux connaître les espèces à cibler lors du chantier ou celles à protéger. Ils ont ensuite surpris les participants avec une saynète mettant en lumière l’azuré des mouillères et son incroyable cycle de vie, en lien étroit avec la gentiane pneumonanthe et les fourmis du genre Myrmica.
Malgré la pluie, le vent, le froid et la boue, l’évènement a mobilisé une vingtaine de participants regorgeant d’enthousiasme et d’énergie ! Leurs efforts ont été récompensés par un temps d’échange autours de boissons chaudes et de délicieux gâteaux.
Suite à un partenariat avec la MAIF qui soutient l’opération nationale des Conservatoires d’espaces naturels « Chantiers d’automne », deux représentantes jurassiennes de la structure étaient également présentes et impliquées lors de ce chantier, un grand merci à elles et aux autres bénévoles et un grand bravo aux élèves organisateurs !
En partenariat avec Montmorot Campus et la Commune de Monnet‑la‑Ville
🪙 Avec le soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER) et du Fonds vert
Photos © I. Salvin, CEN Franche‑Comté
