La présence d’eau est un élément crucial pour la bonne santé d’une tourbière. Afin de s’assurer que les niveaux d’eau sont suffisants dans ces milieux tout au long de l’année, le Conservatoire d’espaces naturels met en place des piézomètres, des dispositifs pour mesurer la hauteur d’eau, et les relève régulièrement pour pouvoir analyser les données. Les données sont enregistrées par des sondes automatiques mais aussi de façon manuelle à chaque visite sur site pour vérifier que les sondes sont toujours bien étalonnées.
C’est ce qu’ont fait Elodie et Guillaume, salariés du Conservatoire depuis février dernier, sur la tourbière de Plafin à Saint-Bresson (70) la semaine dernière. Avec les précipitations printannières abondantes, les niveaux étaient bons. Ce suivi se poursuivra évidemment tout au long de l’année et notamment sur l’été et l’automne qui sont les périodes les plus cruciales et où les niveaux sont susceptibles d’être les plus bas en raison de la diminution des précipitations, de l’augmentation de la température mais aussi de l’augmentation de l’évapotranspiration causée par le développement de la végétation.
A suivre donc !
Photos : © E. Hemery, G. Doucet